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"O tyran oppresseur...
Ami de la nuit, ennemi de la vie...
Tu t'es moqué d'un peuple impuissant
Ta main est teinte de son sang
Tu abîmes la magie de l'univers
Et tu sèmes les épines du malheur dans ses éminences
Doucement ! Que ne te trompent pas le printemps,
La clarté de l'air et la lumière du jour
Dans l'horizon vaste, il y a l'horreur de la nuit
Le grondement du tonnerre et les rafales du vent
Attention ! Sous la cendre, il y a des flammes
Celui qui plante les épines récolte les blessures
Regarde là-bas où tu as moissonné
Les fleurs de l'espoir
Le torrent du sang va t'arracher
Et l'orage brûlant va te dévorer."
Abou el Kacem Chébhi, poète tunisien
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1 commentaire:
Le tyran
L’histoire ne s’arrête pas à la tyrannie d’un seul prophète
Enracinée dans les archétypes synaptiques de son peuple
Larmoyant sous les cendres d’où poussent les pissenlits
Un accord tacite valant reconduction du contrat présidentiel
On connaît les suites de la République de Cromwell
Et les heures rouges de la terreur blanche montagnarde
Pastorales verdures qui coulent des lames guillotines
Après les bourreaux à la hache trouvant sur la nuque le point d’appui
Parti à Djeddah trouver le repos de sa retraite d’un jour
L’usure du pouvoir justifiant la reconduction simple du mandat
Quand l’homme perfuse les veines de l’intérêt général
Avec le sucre de son âme donnée à l’impériale patrie de nos songes
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