1.11.10
Pour solde de tout compte
*
Tapcaim, matelot revenant des îles ensevelies
Dans le tacata du tracas est-ce bien lui?
L'éflanqué légendaire qui mata la mort.
Et j'ai ri, franc échévelé sans monnaie
Sous les pluies d'avion à Nouvel-york
Jusqu'à ta banlieue parmi les pierres lancées
Est-ce la colombe qui les apporte?
Et qui et qu'est-ce tout ce pataquès?
Demandeurs de rançons sans gloire
Voyoux sans art, bourgeois sans manières
Guerriers des arrière-cours, tous dans mes ornières
Sorciers gris, djinns des limbes, musiciens glauques
Tous ténèbreux enlunés à lanterner dans mon lit.
Reviennent guerriers saints des montagnes arides
Parfaits chevaliers,maîtres soufis et jusqu'au gitan atomique
Revenez fouler l'orient du jardin où j'attend.
Roi du monde, va-nu-pieds, toi qui sais
Vois ma parole coupée saigne un sang d'encre
Mes poussées vaines seront-elles sanctifiées?
Malgré les attaques magnétiques
Dans le dernier carré de l'ultime pagaille
Je m'échine à tracer les pistes de la Vérité.
Hé Macpait toute cette poisse qu'on t'a collé
Ces années de mélasse à se coltiner les damnés
Leurs reproches et leurs crasses, Seigneur Dieu quand
Leurs écraseras-tu la face?
"Laisse tomber" me dit l'ange qui passe.
J'apprendrai au guitariste désaccordé
La corde pour se pendre
Il pourra toujours offrir une lampe
Au flûtiste aveugle et compagnie
Tous ceux qui meuglent dans la sinistre nuit
Tous dans le gouffre sans fond
L'eternel abîme où je fis la saison.
Vous n'avez rien sali qu'un peu de chair fatiguée
Et vos mornes râles aux spasmes mélés
Auront à peine égratigné ma foi.
Et cris, salsa, fiels et ricanements
Mère maquerelle, faux frères, admirateurs veules
Chuchotements troubles, diableries en tout genre
Etrange cortège qui déjà se déhanche vers les oubliettes.
Singes monnayables, étoiles lugubres
Bas flot des paroles, sourires fourbes
Caresses molles et joies trafiquées toutes
Et tous , je vous renvoie à vos tentations de gouffre
Sans exception.
*
Tapcaim, matelot revenant des îles ensevelies
Dans le tacata du tracas est-ce bien lui?
L'éflanqué légendaire qui mata la mort.
Et j'ai ri, franc échévelé sans monnaie
Sous les pluies d'avion à Nouvel-york
Jusqu'à ta banlieue parmi les pierres lancées
Est-ce la colombe qui les apporte?
Et qui et qu'est-ce tout ce pataquès?
Demandeurs de rançons sans gloire
Voyoux sans art, bourgeois sans manières
Guerriers des arrière-cours, tous dans mes ornières
Sorciers gris, djinns des limbes, musiciens glauques
Tous ténèbreux enlunés à lanterner dans mon lit.
Reviennent guerriers saints des montagnes arides
Parfaits chevaliers,maîtres soufis et jusqu'au gitan atomique
Revenez fouler l'orient du jardin où j'attend.
Roi du monde, va-nu-pieds, toi qui sais
Vois ma parole coupée saigne un sang d'encre
Mes poussées vaines seront-elles sanctifiées?
Malgré les attaques magnétiques
Dans le dernier carré de l'ultime pagaille
Je m'échine à tracer les pistes de la Vérité.
Hé Macpait toute cette poisse qu'on t'a collé
Ces années de mélasse à se coltiner les damnés
Leurs reproches et leurs crasses, Seigneur Dieu quand
Leurs écraseras-tu la face?
"Laisse tomber" me dit l'ange qui passe.
J'apprendrai au guitariste désaccordé
La corde pour se pendre
Il pourra toujours offrir une lampe
Au flûtiste aveugle et compagnie
Tous ceux qui meuglent dans la sinistre nuit
Tous dans le gouffre sans fond
L'eternel abîme où je fis la saison.
Vous n'avez rien sali qu'un peu de chair fatiguée
Et vos mornes râles aux spasmes mélés
Auront à peine égratigné ma foi.
Et cris, salsa, fiels et ricanements
Mère maquerelle, faux frères, admirateurs veules
Chuchotements troubles, diableries en tout genre
Etrange cortège qui déjà se déhanche vers les oubliettes.
Singes monnayables, étoiles lugubres
Bas flot des paroles, sourires fourbes
Caresses molles et joies trafiquées toutes
Et tous , je vous renvoie à vos tentations de gouffre
Sans exception.
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