10.11.10
Percée
*
Au ciel comme un écran
Au dessus la nouba qui t'attend
Au dessous le dissolvant qui t'égare
Les sourires du mois de juin ont la gâchette facile
Les rues sont toutes les mêmes
Et mènent où nous allons
Nous y allons quand même
Le coeur à reculons
J'ai en fait longtemps erré
Dans le labyrinthe des cités
Moi le poète de toutes les cécités
Le cri que mon ventre a avalé
Je le tiens pour laisser passer
J'attend un temps d'arrêt
J'attend par dessus tout
Au delà de mon calumet cassé
J'attend la paix
Comme on attend son dû.
*
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