11.1.11
Voyous et voyelles
*
Tout vous empêche et pourtant rien
Nous parmi les vauriens de la dèche
Faut-il bras tombés prendre le tien
Et ne pleurer plus qu'à larmes sèches
Là où le poème s'arrête
Vraie la vie s'arrime
Il faut poser sa tête
Et semer la rime
"J'ai vu un jardin qui n'était qu'un ciel
Au bord de l'ondoiement des cimes
Avec en bas l'apaisement des pentes"
Sharokh Meskoob
Dans un monde sans autrui nous laissons alentour
Les clefs de l'invisible
Quand babel à grand bruit s'écroule à son tour
Le bon vent est indicible
Si rêvant morts les hommes chutent
Ils s'éveillent pour de beau
Dans le verger sans corps où chahute
La fine fleur du très haut
Ici bas introuvable shut
Sous couvert de chaos
Nous hissons de haute lutte
L'or au noir des mots.
*
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