13.1.11
Vide en majesté
*
J'ai vie le feu d'où la joie
Le peu que j'en soit
C'est le noeud où se noie
Ma voix pavée d'orgueil
Dans l'affre des hordes
Le vent gémit au coin
Il se peut qu'il morde
Le creux de tes reins
...
Vint la vire toute voletante
Dans le tracas-da du jour
Je tiens la mort à bras cadabra
Pour dite et en parfait accord
Il comme tout se peut
Jusqu'à l'éclat d'inspir
Que ma graine explose
Où je se retire
...
Dans la moiteur exquise
De ta raison close
Je brumatise
Ton premier rôle
...
Vivre au raz de la rue
Parmi l'envisageable
C'est percer la foule
Au jamais du regard.
*
J'ai vie le feu d'où la joie
Le peu que j'en soit
C'est le noeud où se noie
Ma voix pavée d'orgueil
Dans l'affre des hordes
Le vent gémit au coin
Il se peut qu'il morde
Le creux de tes reins
...
Vint la vire toute voletante
Dans le tracas-da du jour
Je tiens la mort à bras cadabra
Pour dite et en parfait accord
Il comme tout se peut
Jusqu'à l'éclat d'inspir
Que ma graine explose
Où je se retire
...
Dans la moiteur exquise
De ta raison close
Je brumatise
Ton premier rôle
...
Vivre au raz de la rue
Parmi l'envisageable
C'est percer la foule
Au jamais du regard.
*
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1 commentaire:
L’interstice
Nous sentons l’air d’où le soufre
Les poumons litrés du siècle crasseux
Respirant les pollens allergènes qui crevassent
Notre langue serinée de baisers
Dans les tourbières mongoles
Les blizzards maîtres des plaines
Jusqu’aux tourbillons septentrionaux
En craquelant le permafrost d’été
Sur ton sternum égorgé d’albâtre
Que les clavicules cintrent du centre
Je te pénètre avec eurêka
Par les dissonances polyrythmiques de la foudre
Nous tel le corps hermaphrodite
Petite friction d’une mélodie de jour
Où le spermatozoïde recherche
Le timbre des sirènes
Près des parois cyprines de ton sel
De ta cloison rose
Ton destrier rôde
Puis s’évapore dans l’orgasme
Nous frôlons notre coupe
Pris en couple transversal
Nous crevons l’abcès
De la première fois encore
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