9.1.11
Poussières d'ange
*
Le sel des années en bouquet coule
Sa pure joie et merci
Croire jusqu'à ne plus c'est aimer oui
L'étoile nue
Dix mille ans sans pâlir
A marner dans la nuit
Cela fait les rides boréales
Dix mille ans sans dormir
A lire dans les cieux
Cela fait l'inespéré
Dix mille ans sans tomber
A user la semelle
Cela fait la musique
Dix mille ans sans dire
A fixer la lumière
Cela fait l'or liquide.
*
Le sel des années en bouquet coule
Sa pure joie et merci
Croire jusqu'à ne plus c'est aimer oui
L'étoile nue
Dix mille ans sans pâlir
A marner dans la nuit
Cela fait les rides boréales
Dix mille ans sans dormir
A lire dans les cieux
Cela fait l'inespéré
Dix mille ans sans tomber
A user la semelle
Cela fait la musique
Dix mille ans sans dire
A fixer la lumière
Cela fait l'or liquide.
*
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
La durée
Transmutation du temps sur le chemin
Près des balises kilométriques de l’autoroute
Où l’on compte le temps par la mesure
D’un doigt de fée où surgit le nombre
L’heure avance des années son décalogue
Sur un cadran solaire que le sextant anime
Une aiguille qui dort sous les coupoles
À l’aphélie orgiaque qui nous étire
Un photon pénétrant de cécité
Plutôt le prisme spectral de la chose
Dans un atlas alphanumérique du précis
Avançant à tâtons à l’avers d’une morsure
Enregistrer un commentaire