10.1.11
Pensées pour Gaza
*
Sur un tapis de bombes les mots ont blanchi
L'ardeur des belles langues
Et vienne l'Ange de nuit
Raviver la lumière inconnue
Verte colombe nous n'attendons plus
Le train des chimères et lauriers:
Quand l'écran est trou noir ohé de l'arche
Nous chantons l'amour de Laylâ
Nous lançons belles les paraboles
Dans le ciel du jardin
Si derrière son keffieh Rimbaud rigole
C'est une rose noire à la main
Bienheureux dormant du val fourré
Tes doigts d'argent viendront ils dévoiler
La longue nuit noire et blanche
Où bancalise le pauvre Nerval
Que les fils incendiaires de Socrate
Par auto combustion se connaissent
Et déjà volent pierres et savates
Dans le carton pâte des illusions
Un cavalier afghan cavale
Dans ta mémoire éventée
A son passage foule
Le silence de ta pensée
A la croisée des fausses routes gitan
Ta roue peut gémir
Van gogh a mâché tant la croûte
Des soleils durs à cuire.
Ma colombe fidèle des jours tombés
Reviendrez vous caresser l'aurore
Je ne puis à la fois vous prier
Et embrasser les ruines du décor
Vous vouliez bien plus qu'aimer
Chavirer le monde et libre mais
Cessez de rire charmante Elvire
Les chars sont entrés dans Gaza.
*
(L'horreur est là à Gaza et ailleurs
Dans l'antique demeure et partout
Sur le pauvre monde et dans ton coeur
S'abat une pluie de plomb durci et comment
A la source des larmes poser l'armure et digne
Se taire.)
*
Sur un tapis de bombes les mots ont blanchi
L'ardeur des belles langues
Et vienne l'Ange de nuit
Raviver la lumière inconnue
Verte colombe nous n'attendons plus
Le train des chimères et lauriers:
Quand l'écran est trou noir ohé de l'arche
Nous chantons l'amour de Laylâ
Nous lançons belles les paraboles
Dans le ciel du jardin
Si derrière son keffieh Rimbaud rigole
C'est une rose noire à la main
Bienheureux dormant du val fourré
Tes doigts d'argent viendront ils dévoiler
La longue nuit noire et blanche
Où bancalise le pauvre Nerval
Que les fils incendiaires de Socrate
Par auto combustion se connaissent
Et déjà volent pierres et savates
Dans le carton pâte des illusions
Un cavalier afghan cavale
Dans ta mémoire éventée
A son passage foule
Le silence de ta pensée
A la croisée des fausses routes gitan
Ta roue peut gémir
Van gogh a mâché tant la croûte
Des soleils durs à cuire.
Ma colombe fidèle des jours tombés
Reviendrez vous caresser l'aurore
Je ne puis à la fois vous prier
Et embrasser les ruines du décor
Vous vouliez bien plus qu'aimer
Chavirer le monde et libre mais
Cessez de rire charmante Elvire
Les chars sont entrés dans Gaza.
*
(L'horreur est là à Gaza et ailleurs
Dans l'antique demeure et partout
Sur le pauvre monde et dans ton coeur
S'abat une pluie de plomb durci et comment
A la source des larmes poser l'armure et digne
Se taire.)
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