Embrasement

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"Si la pratique de l'alchimie revient à philosopher avec le feu,l'expérience poétique mène à ressentir,parler et vivre par le feu" Jean-Luc Maxence





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13.1.11

Intermittence et joyeux patatras

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Sur un tapis de bombe les mots ont blanchis l'ardeur des belles langues
Vienne l'ange de nuit avachi de lumière ma familière inconnue
Ma verte colombe nous n'attendons plus le train des chimères et lauriers:

Quand l'écran est trou noir ohé de l'arche nous chantons l'amour de Laylâ
Faut-il à larme encore rouge l'écrire ou se distraire avec la meute :

Le guerrier de lumière prend le feu des collines.

Pour mémoire entre les tours Raviver l'oeil des sentinelles
Et embellir la douleur:

Fin de jour à bout de course enfin seul dans le passage clandestin
Du destin passagé spectre d'un spectacle sans spectateur
Dans l'expétative sans hâte sans phrases et sans peur
Passeur de peu fils d'éternité j'attends la paix qui doit m'éteindre

Abattis d'abattoir au repas des repus voisins d'auge
Où sont les frères de pain

Dans le moisi des cités à l'heure télèvisuelle
Où sont les vauriens

Les néons montent la garde sur le néant des nantis
Où sont les vilains

L'étrange écho rapporté de vos fureurs et vos cris
Je migre vers les migraines de vos chagrins hivernaux
Il fait plus faux que vous ne transpirez

A l'oubli du monde dans l'angle mort des caméras
Nous préchons le désert aux centres commerciaux


Les roues coulent sous les ponts et la colombe se tarit
Puis flocons de nuit sur l'arthrose du monde et Rêve qui guérit
Nous attendons la relève

O chaos désaccordé sans erreurs la vie fut musique
Mords l'échine de la peur ce qui nous tue nous rendra plus fort
Laisse vivre les pensées dépense-les engeste ta parole au vent et vas
Prends la marche en train mange tes mies de pain
Brouille les pistes et débrouille-toi

Mort souvent parmi les épaves je m'incline au passage
Des albatros survivants

Dans la tumeur de la ville l'ennui s'échauffe
Ce profond étonnement:la vie et ses soleils enfouis inexpugnables

Par les béances de la folie les explosions sourdes
Les illuminations fidèles et bienheureuse l'infusion
Ce profond mystère je survis

Bon an mal an dans l'infini dédale
Des mémoires et des flagrances
Cette joie sans nom où l'indicible parle

Après après après après après après
C'est maintenant s'écrire sans mots
A la brèche du silence
Je suis de mèche avec l'oiseau.








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