* Encore sonnés d'être là sommes Par la promesse enlacés dans les arpèges du vent Nos élans que dire par les rues d'automne Nous accordons l'aspiration du cercle au présent La langue tirée des colères noires pulse Sur tes lèvres mon doigt nous semons les siècles Jusqu'à l'espace dansé la peau en fleur Nous fanons les dernières volontés Sous la lune même le renard se dore Et fraîches encore les étoiles prêtent A nos rires de secrètes vibrations Par les chemins de l'ange ivre La roulotte danse sur la pointe du pire Nous savons fleurir nos tapis d'innocence Passés de voix les mots se colorent en ciel Tout constellé de cendres alors Je viens léché le miel à ta goulée Nous perpétuons la génèse O anarchie d'amour nous mourrons d'aise Dans le désert cendré des jours. |
Par la cour des miracles où Les versets du silence émeuvent Notre secrète étreinte tient La parole toujours neuve C'est à corps perdu qu'il faut geindre Quand tout ce seras tu Nous ne cesserons plus de nous étreindre Tes pertes o la marée triste des mois Quand viendra mouiller ta voix de fille Sur la terre vierge où l'amour s'enflamme. * |
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