12.11.10
O
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Vivre là de courants d'air à l'insomnie des marges
Comment taire les doux tonnerres et les saveurs
Par les contrées d'exil loin nous revenons en nage
Pour tanguer au chagrin des foules ô l'ange des rues
La joie me penche au berceau flottant de l'âge
Mais l'automne en nous coule sa liqueur pâle
A ma langue vacante le phare s'inverse alors
Et plonge sa flamme au vierge de la mer.
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