30.10.10
Hébétude
*
Sommes tombés troués de désir
Dans le désert de l'âme
Nous nous oubliâmes l'air ailleurs
Jusqu'au moindre drame
Fûmes morts de honte et de rage
Roués de coups bas et par qui?
Fûmes abandonnés au quatre vents
De l'oubli qui nous adoptat.
Héberlués décatis sommes sommes-nous
Les toujours vifs que revoiloù
Mais tout court à sa perte
Du dormeur valeureux au sonneur d'alerte
Tout patine et s'arrête
Dans la semoule des siècles.
Tout s'éteint sans s'éteindre qui s'enlace
A la flamme et meurt sans mourir.
Sans plus d'aubes ni témoins
Quand le jour à la nuit se marie
Il ne reste plus rien
Et puis quoi? L'éternité.
*
Sommes tombés troués de désir
Dans le désert de l'âme
Nous nous oubliâmes l'air ailleurs
Jusqu'au moindre drame
Fûmes morts de honte et de rage
Roués de coups bas et par qui?
Fûmes abandonnés au quatre vents
De l'oubli qui nous adoptat.
Héberlués décatis sommes sommes-nous
Les toujours vifs que revoiloù
Mais tout court à sa perte
Du dormeur valeureux au sonneur d'alerte
Tout patine et s'arrête
Dans la semoule des siècles.
Tout s'éteint sans s'éteindre qui s'enlace
A la flamme et meurt sans mourir.
Sans plus d'aubes ni témoins
Quand le jour à la nuit se marie
Il ne reste plus rien
Et puis quoi? L'éternité.
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